Le Canada et le secteur de l’enseignement supérieur profitent largement du recrutement d’étudiants internationaux, qui représente un gain de 20 G$ pour notre économie. Cette source de revenus a préservé plus d’un établissement de l’insolvabilité tout en contribuant à la croissance des collectivités, en stimulant le développement économique et social et en générant des investissements sans précédent en installations et services. D’ailleurs, de nombreux diplômés s’installent au Canada et enrichissent nos communautés. Ce succès nous oblige à considérer non seulement l’internationalisation de nos établissements, mais aussi ce que nous devons aux autres nations. Le bilan n’est certainement pas équilibré. Les diplômés tirent profit de leurs études au Canada, de même que leur pays à leur retour. Toutefois, les études à l’étranger ne répondront jamais au besoin d’accès à une éducation de qualité qu’ont les pays à faible ou moyen revenu, ce qui ne serait pas souhaitable non plus. Cette demande nécessite qu’on ouvre davantage l’accès à la qualité d’enseignement dans les établissements locaux. Certains collèges, instituts et écoles polytechniques s’impliquent déjà dans le renforcement des capacités, mais notre engagement collectif à soutenir les établissements des pays en développement est bien maigre comparativement aux gains que nous cumulons grâce aux étudiants internationaux. Ce panel vous fera connaître Universitaires sans frontières et le travail remarquable de certains collèges pour renforcer la capacité des établissements d’enseignement étrangers. Nos établissements apprendront comment exporter leur expertise pour répondre aux besoins mondiaux, et nos invités internationaux auront la chance de prendre contact avec Universitaires sans frontières.