Comment les projets de développement peuvent-ils contribuer à la stratégie d’internationalisation d’une institution? Trois établissements postsecondaires présenteront le point de vue du Canada sur l’engagement international à l’aide de l’étude de cas d’un projet en cours au Kenya. Des conférenciers du Marine Institute, du Nova Scotia Community College et du Seneca College expliquent comment et pourquoi les établissements canadiens mènent des projets internationaux, prennent des décisions stratégiques, relèvent des défis de mise en œuvre et adoptent des approches novatrices. Pour véritablement internationaliser les institutions canadiennes, il faut être actif dans les régions qui sont des plaques tournantes du développement mondial. Après que le gouvernement kenyan ait identifié l’économie bleue comme une priorité de développement stratégique, le pays d’Afrique de l’Est est rapidement devenu un centre d’engagement géopolitique dans l’économie bleue.  Le Kenya est situé sur la rive orientale du lac Victoria, le plus grand lac d’eau douce d’Afrique. Bien qu’elle soit la plus grande source de production de poisson en Afrique, l’industrie doit être davantage professionnalisée pour créer des possibilités économiques et assurer la sécurité alimentaire des communautés vulnérables. Le projet EFTP-19, financé par la Mastercard Foundation et axé sur les pêches et l’aquaculture, vise à tirer parti des connaissances et de l’expertise canadiennes et kenyanes pour saisir les occasions de croissance.

Le projet de trois ans comprend un partenariat entre les trois établissements canadiens et deux établissements kenyans (Kisumu National Polytechnic et Mawego Technical Training Institute). Il utilise une approche axée sur les partenaires, priorisant la mobilisation et la consultation des intervenants tout au long du projet.